samedi 25 août 2012

Citations sur l'animalité




« Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule ».
Cabrel Francis

« Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires… ».
Cyrulnik Boris

« Je ne mange pas d’animaux. Je ne digère pas l’agonie ».
Dombasle Arielle

« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu’une évolution vers un régime végétarien ».
Einstein Albert

« Je crois que l’évolution spirituelle implique, à un certain moment, d’arrêter de tuer les êtres vivants que sont les animaux, simplement pour satisfaire nos désirs physiques ».
Gandhi

« On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux » ou « On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux » ou « La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux ».
Gandhi


« Les animaux dans les cirques représentent la domination et l'oppression que nous avons combattues pendant si longtemps. Ils portent les mêmes chaînes et les mêmes fers ».
Gregory Dick

« Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience ».
Hugo Victor

« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on n'en a pas ».
Lamartine

« J’ai conservé une répugnance raisonnée pour la chair cuite et il m’a toujours été difficile de ne pas voir dans l’étal du boucher quelque chose de celui du bourreau ».
Lamartine

« Les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports de l’homme avec les autres espèces vivantes… Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… ».
Levi-Strauss Claude

« Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois à l'amour de la vie ».
Noblet Jean-François

« À mon avis nous devons nous engager pour la protection des animaux et cesser complètement de manger de la viande. Je le fais moi-même et c’est ainsi que bien des personnes deviennent attentives à ce problème qui a été posé si tard ».
Schweitzer Albert

« Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis ».
Shaw G.B.

« Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une vache. Je considère le fait d’être devenu végétarien comme la plus grande réussite de ma vie. Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».
Bashevis Singer Isaac

« De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas ».
Tolstoï Léon

« L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes ».
(de) Vinci Léonard

« Le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ».
(de) Vinci Léonard

« La chasse est le moyen le plus sûr pour supprimer les sentiments des hommes envers les créatures qui les entourent ».
Voltaire

« Si la cruauté humaine s'est tant exercée contre l'homme, c'est trop souvent qu'elle s'était fait la main sur les animaux ».
Yourcenar Marguerite

« La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d'une victime désignée ».
Zola Émile

« Le devoir le plus élevé pour un homme est de soustraire les animaux à la cruauté ».
Zola Émile


jeudi 23 août 2012

Contre-argumentaire aux « 50 raisons de défendre la corrida » de Wolff


Contre-argumentaire aux « 50 raisons de défendre la corrida » de Wolff



Wolff, dans son livre intitulé 50 raisons de défendre la corrida paru aux éditions Suerte en 2010, tente de défendre une « pratique » dont la finalité est la souffrance et la mise à mort d’un animal non-humain doté de la capacité de ressentir la douleur. Ces 50 arguments ont été résumés et récapitulés par un bloggeur (dont nous tairons la source, il ne s’agit pas d’une attaque personnelle). Pour plus de simplicité (et pour montrer ce que les pro-corridas ont retenu de l’ouvrage de Wolff), j’ai choisi de reprendre ce texte (copié-collé depuis le blog sans le modifier) pour y développer mes arguments opposés. Nous allons ici démontrer que les arguments énoncés initialement par Wolff ne sont ni moralement, ni scientifiquement valides et reposent, pour la plupart, sur des sophismes (arguments à logique fallacieuse) et des erreurs. Attention toutefois, il ne s’agit pas ici de faire une analyse philosophique. De plus, il ne s’agit pas d’attaquer Wolff personnellement mais bien l’argumentaire qui est repris par tous les aficionados afin de défendre la corrida. En d’autres termes, il s’agit d’un débat entre pro-corridas et opposant à la souffrance (notons ici qu’il ne s’agit pas d’être anti-taurin ou anti-corrida car le point problématique ne repose pas sur la corrida en soi mais sur la violence qui lui est rattachée ; une corrida sans souffrance, ni violence ne provoquerait aucun débat de cet ordre) à travers l’argumentaire développé par Wolff et repris par le bloggeur anonyme.




mardi 21 août 2012

De la condition animale : Ou pourquoi et comment protéger les animaux non-humains de la souffrance ?


De la condition animale :
Ou pourquoi et comment protéger les animaux non-humains de la souffrance ?


Ce matin, en vous levant, vous avez certainement pris une douche. Pour nettoyer votre peau et vos cheveux, vous avez certainement utilisé du gel douche et du shampoing. Ensuite, peut-être avez-vous mis du gel pour vous coiffer, du parfum pour sentir bon. Aussi, avez-vous utilisé du dentifrice pour vous brosser les dents. Après vous être habillé et avoir bu un bon café pour vous réveiller, vous êtes partis au travail. Ces gestes anodins, vous les répétez machinalement, presque tous les jours. Cependant, ce que vous ignorez peut-être, c’est qu’indirectement, vous avez participez à la mort de milliers (voire millions) d’êtres-vivants. Des produits cosmétiques, mortellement testés sur les animaux non-humains, à vos vêtements (notamment vos fourrures et vos chaussures en cuir) en passant par la gomme de vos pneus fabriquée à base de graisse animale, des milliers d’animaux non-humains sont morts pour vous (et encore, nous n’avons pas mentionné ici la consommation de viande ainsi que les « loisirs » mettant en jeu la vie des animaux non-humains). Dans un premier temps, la lecture de ces lignes vous fera peut-être grimacer. Puis, dans un ultime effort de déculpabilisation, vous vous direz qu’avec ou sans vous ces animaux non-humains seraient morts, qu’il faut bien tester les produits avant de les commercialiser, que le destin des bêtes est ainsi fait qu’elles doivent mourir et que, la souffrance étant le propre de l’Homme, les autres animaux, moins « évolués », n’ont dû rien ressentir. Certainement vous direz-vous également qu’il y a plus important à faire (les guerres dans le monde) que de se préoccuper du sort de nos petits amis. Nous allons vous montrer en quoi, dans ces quelques lignes, ces raisonnements (héritages de notre éducation occidentale et consumériste) sont faux.




lundi 13 août 2012

Réflexion sur "l'animal" avec E. de Fontenay


Raphaël Enthoven reçoit Élisabeth de Fontenay autour d'une réflexion sur "l'animal".

"Tout ce qui souffre est humain", disait Romain Gary. Dès lors, peut-on considérer les abattoirs comme des camps d'extermination ? Rencontre avec la meilleure philosophe de l'animalité, Élisabeth de Fontenay, pour qui la protection des animaux est une forme d'humanisme.


INVITÉE

Élisabeth de Fontenay est maître de conférence émérite de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle s'interroge sur les rapports entre les hommes et les animaux dans l'histoire. Cette réflexion culmine avec la parution de son livre "Le Silence des bêtes" paru chez Fayard en 1998.
Dernières publications : "Sans offenser le genre humain. Réflexions sur la cause animale", Albin Michel, 2008 ; (avec M.-C. Pasquier) "Cahier de L’Herne, Traduire le parler des bêtes", 2008.

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